Êtes-vous plutôt transition ou bifurcation ?

Transition ou Bifurcation ? Bifurcation, vous connaissez ce mot ? D’après Geoconfluences: « Une bifurcation est un changement de direction choisi, radical et systémique. Dans la trajectoire (d’une personne, d’un territoire, d’une société, de l’humanité…), la bifurcation s’oppose aux changements progressifs ou graduels (par degrés successifs). Dans un sens beaucoup plus large, à l’échelle de toute une société voire de l’humanité, la bifurcation pourrait désigner un changement systémique dans les choix collectifs opérés, plus rapidement et plus radicalement que dans le cadre de la transition. Il s’agirait, dans un contexte d’urgence (réchauffement climatique, érosion du vivant et plus généralement changements globaux), de mettre fin aux politiques palliatives et sectorielles pour adopter des politiques résolutoires et intégrées, bien au-delà du seul domaine environnemental. »

Êtes vous prêt•e à bifurquer ?
Pas encore ? Il reste la « transition » et c’est le chemin « De la décarbonation à la régénération » que vous propose l’Université d’été de la Fédération Nationale des Chambres Professionnelles du Conseil les 3 et 4 octobre 2024 à Lyon.

Inscrivez-vous vite ! Vous saurez tout sur ce chemin de la décarbonation à la régénération.

Travailler vos points faibles ou développer vos points forts ?

Cette excellente vidéo illustre le biais cognitif dit effet de « halo » : donner des qualités ou des défauts sur la base d’une seule perception.

Quel est le problème ? C’est lié à la définition d’un biais cognitif : qui altère notre jugement et donc nos décisions. Si on s’arrête à cette première partie de la vidéo, on pourrait conclure que cette enfant a un sérieux problème de coordination. Vous êtes moniteur de sport, vous vous dites que ce n’est pas fait pour elle.

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Les Démosnautes

Et si, au lieu de Décarbonautes, on parlait plutôt de Démosnautes ?

D’abord parce que le corps humain est composé de 18 % de carbone (je n’ai pas fait le calcul mais le chat gpt l’affirme) et donc notre propre décarbonation nous serait fatale.

Ensuite parce que la décarbonation n‘est pas une finalité en soi : notre planète sans CO2 ne serait pas vivable du tout du tout.

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La revanche des méprisés

Il était une fois un sans-grade dans une belle entreprise française. Il était vêtu de bleu ce qui le distinguait de ceux vêtus de blanc. Les blancs ne s’intéressaient pas aux bleus, ceux « qui ne sont rien » car ils n’étaient pas du même niveau, même si en réalité ces bleus étaient ceux qui « savaient » vraiment par leur expérience vécue des machines qu’ils commandaient.

Un beau jour, la coupe fut pleine quand son petit chef l’évalua comme un « parasite » et lui annonça son licenciement. Sauvé par un responsable du personnel qui lui évita la reconduite directe au delà des grilles l’entreprise il poursuivit son métier d’ouvrier jusqu’à son terme..

La retraite venue, il commit un livre dans lequel il partagea toutes ses expériences en tant que bleu et ses relations avec les petits chefs. Ce livre remonta aux oreilles du dirigeant de la firme qui décida de le rencontrer…

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Vous avez dit : innovez !

C’est en 1674 que Van Leeuwenhoek citoyen de Delft au sud de La Haye et drapier de son métier, fit une découverte qui révolutionna la connaissance du vivant. Avec son microscope à une seule lentille sphérique, d’un grossissement de 266 fois, il fut le premier à « voir » des animalcules autrement dit, des micro-organismes de la taille du micron. À ce titre, il est considéré comme le père de la microbiologie.

Microscope utilisé par Hooke

Avant lui, en 1665 à l’âge de 28 ans, l’Anglais Robert Hooke de la Royal Society publiait « Micrographia », un recueil d’observations dans le tout petit. Il avait mis au point le premier microscope qui engendra la passion de Van Leeuwenhoek.

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Le voyage ou la destination ?

Le voyage d’Ulysse

Vous avez déjà entendu cette formule fréquemment citée. Les exégètes de la toile se disputent d’ailleurs sur sa parenté, peu importe. Une première remarque essentielle, c’est que le voyage peut être long, très long – Ulysse en sait quelque chose – alors que la destination est un événement.

Selon Carol Dweck professeure de psychologie à Stanford, il existerait deux types de personnalités : ceux qui pensent que le talent est inné – on en a ou on n’en a pas – et ceux qui pensent que le talent se construit et se cultive.

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L’eau, le feu, la confiance et la peur

C’est l’histoire de l’eau, du feu, de la confiance et de la peur qui décident d’aller explorer une grande forêt dense et profonde. Les villageois qui connaissent bien cette forêt les interpellent en leur disant « et si vous vous perdez, comment ferons nous pour vous retrouver ? »

Le feu répond en premier « Pour moi c’est facile, levez les yeux et vous verrez des volutes de fumée au dessus de la canopée ». 

L’eau poursuit : « Regardez à vos pieds, si le sous-bois est vert et luxuriant, c’est là que vous me trouverez ». 

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Gagnez votre entretien de recrutement, conseil aux jeunes diplômés…et aux autres.

En plus des excellents conseils déjà exprimés, par exemple dans ce billet linkedIn j’en ajoute un et un seul : votre objectif (contre intuitif) est de faire parler la personne qui vous reçoit et vous questionne. Comment faire ? En formulant des réponses courtes et en relançant par une question miroir.

Parmi les questions habituelles des recruteurs on trouve souvent celles-ci :

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Positivez !

Cette injonction, vous l’avez certainement affirmée vous-même, comme tant d’autres, notamment dans la sphère de l’entreprenariat. Évidemment, un créateur d’entreprise se doit d’être positif. Et pourtant ?

Citoyens du monde dit développé nous baignons dans des eaux chargées de polarités extrêmes. Selon « lémédias » le monde va très mal. Pas un instant, une ligne, une page, une vidéo, une déclaration qui ne décrive les horreurs et les malheurs de la condition humaine et de notre vaisseau spatial qui s’appelle la terre.

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Dauphins, moutons, renards, blaireaux, saucisses… la novlangue du management ?

Depuis quelques années, ces termes sont apparus dans la bouche de dirigeants qui adorent « classer » les personnes qui contribuent à la richesse de leur entreprise. Si les trois premiers qualificatifs font référence à des caractéristiques comportementales et cognitives supposées de chacun de ces animaux, « Saucisse » fait référence à l’indolence physique et « Blaireau » à une faiblesse intellectuelle certaine : borné, conformiste, niais, dit même le dictionnaire Larousse.

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