Gagnez votre entretien de recrutement, conseil aux jeunes diplômés…et aux autres.

En plus des excellents conseils déjà exprimés, par exemple dans ce billet linkedIn j’en ajoute un et un seul : votre objectif (contre intuitif) est de faire parler la personne qui vous reçoit et vous questionne. Comment faire ? En formulant des réponses courtes et en relançant par une question miroir.

Parmi les questions habituelles des recruteurs on trouve souvent celles-ci :

 » Quelles sont vos qualités ? » Votre réponse sera courte et commencera par : « on me dit… » et vous relancerez tout de suite par une nouvelle question : « Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour ce poste ? »

« Et vos défauts ? » Vous pouvez choisir des qualités qui, à l’excès, peuvent apparaître comme des défauts et relancer par une nouvelle question : « Et pour le poste, quels seraient les défauts incompatibles ? ».

Autres questions classiques :

« Donnez-moi trois bonnes raisons de vous embaucher ! ». Vous allez à nouveau faire une réponse courte en indiquant par exemple votre motivation pour l’entreprise, ses produits ou services, sa stratégie, votre volonté d’apporter votre énergie, vos connaissances et expériences au développement de l’entreprise, votre désir d’apprendre et de développer vos compétences.

Et à nouveau relancer par une question du genre : « Et vous ? Quelles sont vos trois bonnes raisons pour me donner envie de vous rejoindre ? ».

Vous commencez à comprendre le schéma. Plus vous faites parler votre interlocuteur, meilleures sont vos chances de comprendre les valeurs clés de la personne et de son entreprise ce qui vous permettra d’adapter au mieux votre comportement et vos réponses.

Enfin l’incontournable question : « Et quel salaire souhaitez-vous ? ». Vous pensez qu’à celle-là, il faut répondre. Hé bien non ! Ou plutôt, vous pouvez dire « Je vais répondre à votre question, mais au préalable, pouvez-vous m’expliquer les composantes de la rémunération dans votre entreprise, la partie fixe, variable, la participation, les éventuelles stock options, primes, avantages sociaux… ». Une fois cette description donnée par votre interlocuteur, vous pouvez même relancer par l’ultime question : « Et vous, quelle rémunération avez-vous prévue pour le poste ? ».

À vous de jouer…

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