Selon la société iRobot, le Manager Robot est déjà là. Dans la video promotionnelle, vous découvrez la joie créée par l’irruption de votre robot manager dans votre réunion de travail ou dans votre atelier.
Est-ce un rêve ou un cauchemar ?
Peut-être ni l’un ni l’autre. Isaac Getz dans son ouvrage « Liberté & Cie » annonce la fin des Managers. Ils représentent l’ultime survivance du XXe siècle et de Taylor. Déjà chez Probionov (12 millions €, 85 personnes), plus de comité de direction, plus de manager, plus de contrôle ni de service contrôle, mais des maïeuticiens appelés des accoucheurs.
De petites équipes autonomes – 15 personnes chez Groupe Hervé (2850 personnes, 475 Millions €) ou 150 personnes maximum par unité chez Gore (W.L. Gore Associates 3 Milliards $). Plus de direction financière, plus de direction juridique, plus d’organigramme, plus de collaborateurs mais des associés ou des intrapreneurs, plus de boss mais des sponsors, voilà de quoi étonner et détonner. Surtout avec des résultats exceptionnels à la clé.
Toute l’organisation est tournée vers le client et vers ceux qui produisent le service ou le produit. Déjà Jan Carlzon (Renversons la pyramide) le disait au siècle dernier : « Si vous n’êtes pas directement au service des clients, vous avez intérêt à être au service de quelqu’un qui y est ».
Alors le Robot Manager, déjà obsolète avant d’être au point ?